Même si l’on ne ressort jamais indemne d’une relégation, l’important après une chute est de se relever. Après une saison délicate au niveau supérieur en National 3, les Guissacois veulent retrouver de la sérénité dans un championnat qui s’annonce relevé. « L’objectif cette saison, c’est déjà de digérer la descente car ce n’est jamais un exercice facile. Par définition, la saison qui suit est toujours compliquée », explique Bruno FERRY, le coach du FCGM, qui avait remplacé Ludovic ROYER avant la fin de saison dernière.

L’intersaison a été quelque peu mouvementée avec les départs majeurs de Mathéo CROCQ (FC Rouen), Jonathan REMOND (OC Cesson), Aram JUMEL (Espérance Chartres de Bretagne), Pedro BAZA (FC Guichen) Vanet MBABU (FC Vierzon) et Assad AHAMADA mais compensée par l’arrivée d’une dizaine de recrues. « Je suis intimement convaincu que l’on a un groupe de qualité avec des joueurs qui ont un véritable potentiel mais il faut que l’on arrive à structurer tout ça. C’est encore en chantier », reprend Bruno FERRY.

Le Stade Pontivyen comme premier adversaire

Preuve en est, l’élimination prématurée en Coupe de France face à l’OC Montauban (R2), un adversaire hiérarchiquement inférieur. « Ce n’est pas une petite mais une énorme désillusion, peste encore le technicien Guissacois. La Coupe de France permet d’exister autrement et c’est vraiment dommage de passer à côté d’un événement comme celui-là. »

Pas une bonne opération avant la réception du Stade pontivyen, un autre relégué de N3. « Une qualification aurait pu nous permettre d’emmagasiner un peu plus de confiance avant de jouer un gros morceau du championnat. On n’est pas à 100 % opérationnel et il y a encore des secteurs où l’on doit travailler et progresser. Ce n’est pas un discours alarmiste mais réaliste. On va aborder le championnat avec beaucoup d’humilité car on est encore en convalescence. » La victoire comme seul remède…